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Chiffrement des données : Un impératif si vous êtes concerné par NIS2

Le chiffrement des données est l’une des principales exigences de la directive NIS2 ! Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur cette technologie, et quels outils utiliser pour mettre votre entreprise en conformité ! 

Alors que les menaces numériques se multiplient et gagnent en complexité, la cybersécurité est devenue un enjeu prioritaire pour les États, les entreprises et les organisations publiques. 

Rien qu’entre le premier et le deuxième trimestre 2023, le nombre de victimes de Ransomwares a augmenté de 38% selon un rapport de GuidePoint Security. Par rapport à 2022, la hausse s’élève à 100% ! 

Face à cette inquiétante réalité, l’Union européenne a mis à jour la directive NIS pour devenir NIS2 : un cadre ambitieux destiné à harmoniser et renforcer les mesures de sécurité informatique à travers ses États membres.

Cette directive impose de nouvelles exigences aux secteurs jugés essentiels et aux infrastructures critiques, afin de mieux protéger leurs systèmes d’information et de garantir la résilience face aux cyberattaques. 

Au cœur de cette démarche, se trouve le chiffrement des données. Ce processus assure la confidentialité et l’intégrité des informations sensibles.

Il minimise les risques liés aux failles de sécurité, et offre une première ligne de défense face aux cybermenaces. C’est la raison pour laquelle il s’avère indispensable pour la conformité à NIS2.

Comprendre la directive NIS2 et ses exigences en matière de sécurité des données

Adoptée en 2022 et transposée dans le droit français d’ici janvier 2025, la directive NIS2 (Network and Information Security) marque une évolution majeure par rapport à sa prédécesseure. 

En réponse à la multiplication des cyberattaques et à l’interdépendance croissante des systèmes critiques, ce texte impose des normes plus strictes pour protéger les infrastructures. 

Par rapport à la première directive NIS, cette seconde version élargit considérablement son champ d’application. Elle inclut désormais de nouveaux secteurs et types d’entités qui n’étaient pas concernés auparavant. 

L’objectif est clair : renforcer la résilience et la capacité de réponse aux incidents de cybersécurité des acteurs jugés « essentiels » et « importants » pour l’économie et la société. 

Ces derniers se répartissent en deux catégories. Les entités essentielles sont celles ayant un impact direct sur la stabilité économique et sociale, telles que les entreprises des secteurs de l’énergie, des transports, de la banque et des infrastructures de marchés financiers. 

Cette désignation englobe aussi les établissements de santé, incluant les hôpitaux et les laboratoires, la gestion des eaux potables et usées, les infrastructures numériques, ainsi que les administrations publiques et les entreprises du secteur spatial. 

De leur côté, les entités « importantes » complètent ce cadre avec des secteurs plus spécialisés. Il s’agit notamment des services postaux, et d’expédition, de la gestion des déchets, et des entreprises de production et distribution de denrées alimentaires.

Cette catégorie regroupe aussi les entreprises de fabrication de dispositifs médicaux, de diagnostics in vitro, et d’équipements informatiques, électroniques et optiques. 

Elle inclut aussi les fabricants de véhicules automobiles, remorques, semi-remorques et autres matériels de transports. Enfin, on y retrouve les fournisseurs numériques tels que les places de marché en ligne ou les moteurs de recherche et réseaux sociaux. 

En pratique, cela représente des milliers d’entreprises à travers l’UE. Les estimations indiquent qu’environ 160 000 organisations doivent se conformer aux nouvelles obligations !

Des exigences nettement renforcées

Afin d’assurer la sécurité des systèmes d’information, NIS2 impose plusieurs mesures clés. Tout d’abord, chaque organisation concernée doit établir une analyse approfondie des risques et adopter des politiques de sécurité adaptées. 

Cela inclut la mise en place de plans de reprise d’activité (PRA) et de continuité d’activité (PCA), mais aussi l’utilisation d’outils avancés comme les solutions de détection et de réponse aux incidents (EDR, XDR), ainsi que le chiffrement des données sensibles. Les incidents ayant un impact significatif doivent être signalés rapidement aux autorités compétentes, dans un délai de 24 à 72 heures. Ces notifications doivent aussi être structurées par des protocoles définis en interne.

Les sanctions financières pour non-conformité peuvent atteindre 10 millions d’euros ou 2% du chiffre d’affaires annuel mondial, selon le montant le plus élevé. 

Cette directive implique aussi directement les organes de direction, qui doivent superviser les politiques de gestion des risques. De plus, des programmes de formation sont exigés pour sensibiliser les employés à la cybersécurité. 

Elle insiste également sur l’importance de maîtriser les risques liés aux fournisseurs et prestataires. Cela s’étend à la sécurisation de la chaîne logistique, indispensable pour prévenir les cyberattaques ciblant des sous-traitants moins protégés.

Une approche proactive pour un cyberespace européen résilient

En introduisant ces exigences renforcées et en élargissant son champ d’application, la directive NIS2 vise à faire de l’Europe un véritable modèle de résilience face aux cybermenaces. 

Les entreprises, grandes et petites, sont désormais forcées d’adopter une approche proactive, axée sur la prévention et la réponse rapide aux incidents. 

À l’heure où la moindre faille peut entraîner des pertes massives, à hauteur de 4 millions d’euros en moyenne par incident, la conformité à NIS2 devient un impératif stratégique…

Le chiffrement des données : un pilier de la conformité à NIS2

Au cœur des exigences de la directive NIS2, se trouve le chiffrement des données. Son rôle est considéré comme fondamental dans la sécurisation des systèmes d’information. 

En protégeant les données sensibles contre les accès non autorisés, le chiffrement constitue une barrière efficace face aux cybermenaces et un prérequis pour répondre aux standards européens en matière de cybersécurité. Alors, de quoi s’agit-il ? 

C’est un processus de transformation des données en information illisible pour quiconque ne possède pas la clé de décryptage. 

Cette technique repose sur des algorithmes mathématiques avancés qui assurent la confidentialité des informations. Différents types de chiffrement sont recommandés, selon la situation des données. 

Le chiffrement en transit protège les données lorsqu’elles circulent entre différents systèmes ou utilisateurs, comme dans les échanges d’e-mails ou lors des transferts de fichiers vers l’externe. 

De son côté, le chiffrement au repos garantit la sécurité des données stockées sur des serveurs, des disques durs ou des bases de données, en les rendant inaccessibles même en cas de vol physique ou de piratage. 

Le troisième type est le chiffrement de bout en bout, appliqué directement à la source et maintenu tout au long de la chaîne de communication. Il empêche même les intermédiaires (fournisseurs de services) d’accéder aux données.

Quelles sont les exigences de NIS2 en matière de chiffrement ?

Dans le but de sécuriser les réseaux et les services critiques, la directive NIS2 promeut activement l’usage de solutions de chiffrement robustes. Elle précise notamment : 

« Afin de préserver la sécurité des réseaux et services de communications électroniques publics, il convient d’encourager l’utilisation de techniques de chiffrement, notamment du chiffrement de bout en bout ainsi que des concepts de sécurité axés sur les données, comme la cartographie, la segmentation, le balisage, une politique d’accès et la gestion de l’accès, ainsi que des décisions d’accès automatisé ». 

Même si le chiffrement est un prérequis de NIS2 à lui seul, il va au-delà de la simple protection des données et permet également de cocher d’autres cases dans votre conformité à la directive. 

Ceci inclut notamment la gestion des risques liés aux tiers, et le chiffrement systématique de toute communication et documents échangés avec les fournisseurs et prestataires. À cela, s’ajoutent évidemment des mesures de segmentation des droits et des accès fournisseurs.

L’intégration pratique du chiffrement : trois niveaux essentiels

Le chiffrement peut facilement s’intégrer à trois niveaux distincts au sein de votre entreprise.

Le premier concerne la sécurisation des transferts et réceptions de fichiers échangés avec vos partenaires, clients et fournisseurs. Dans un environnement collaboratif, les données sensibles circulent fréquemment. 

C’est par exemple le cas lors de projets de recherche & développement, de fusion et d’acquisition, de due diligence ou de traitement de données de santé. Or, le chiffrement protège contre les interceptions malveillantes. 

Un second cas d’usage est la protection des données stratégiques, tels que les documents destinés au PRA (plan de reprise d’activité) ou au PCA (plan de continuité d’activité). 

Ils doivent être stockés avec un chiffrement systématique, afin de permettre de récupérer les informations indispensables à la pérennité de votre activité même en cas de cyberattaque. 

Là encore, privilégiez des outils de stockage sécurisés assurant un chiffrement de bout en bout des documents et un stockage externe à votre système d’information (SI) principal.  

La troisième application courante est la protection des mots de passe, encore trop souvent stockés en clair dans les navigateurs ou sur des fichiers bureautiques non sécurisés. Ils restent pourtant une cible privilégiée des pirates !

L’utilisation d’un gestionnaire de mots de passe, chiffrant les accès et centralisant leur gestion, est vivement conseillée. Ceci permet de réduire les risques de fuite et de simplifier les audits de sécurité. 

Ces différents cas d’usage sont notamment couverts par la suite LockSelf, qui présente aussi l’avantage d’être certifiée CSPN par l’ANSSI. 

Elle permet de chiffrer les fichiers avec LockFiles, les transferts de données avec LockTransfer, et les mots de passe avec LockPass.

Les étapes de mise en œuvre du chiffrement dans le cadre de NIS2

Pour respecter les exigences de NIS2, il est impératif d’adopter une approche structurée visant à intégrer le chiffrement dans les processus de l’entreprise. 

Cette démarche passe par plusieurs étapes, allant de l’évaluation des besoins spécifiques jusqu’à la sélection et l’intégration d’outils adaptés. Voyons ces différentes étapes plus en détail.

Évaluation des besoins en chiffrement de l’entreprise

La première étape consiste à évaluer les besoins réels en chiffrement, en identifiant les données les plus sensibles. Ces informations, comme les données clients, les plans stratégiques ou encore les informations relatives à la chaîne d’approvisionnement, doivent être protégées en priorité. 

Pour ce faire, il est indispensable d’impliquer les équipes des différents départements afin de comprendre la nature des données qu’elles manipulent quotidiennement et les risques auxquels elles sont exposées.

Cette phase de cartographie des données permet de cerner les points de vulnérabilité, mais également de définir les flux de données critiques qui nécessitent une attention particulière.

Choix des solutions de chiffrement adaptées

Une fois les besoins identifiés, l’heure est venue de choisir les solutions de chiffrement adaptées à chaque usage. 

Le chiffrement en transit, par exemple, est indispensable pour sécuriser les données qui circulent entre systèmes, comme lors des envois d’emails ou des transferts de fichiers. Pour les informations stockées sur des serveurs ou des appareils, le chiffrement au repos est le plus adéquat contre les accès non autorisés.

De manière générale, c’est le chiffrement de bout en bout qui est recommandé par la directive NIS2 pour garantir que seules les parties autorisées peuvent accéder aux données, de leur envoi à leur réception. Il s’agit donc du choix à privilégier.

LockSelf : une solution française pour chiffrer ses données conformément à NIS2

Le choix de solutions certifiées, telles que celles disposant de la certification CSPN délivrée par l’ANSSI, constitue une garantie supplémentaire de conformité et de sécurité. 

Parmi les outils disponibles, la suite LockSelf se distingue par son aptitude à répondre aux exigences de NIS2, tout en facilitant l’utilisation par les équipes grâce à des formations intégrées.

Cette solution française, certifiée CSPN, combine sécurité avancée et simplicité d’utilisation. Comme vous allez le découvrir ci-dessous, elle propose plusieurs modules complémentaires qui couvrent les besoins de chiffrement et de gestion des accès imposés par NIS2. 

En plus de ses solutions de chiffrement sur les fichiers, LockSelf propose une troisième solution : LockPass. Ce gestionnaire de mots de passe permet de bénéficier d’un chiffrement des accès sensibles de l’entreprise. 

Il aide aussi à répondre à d’autres exigences de NIS2, telles que la mise en place d’un contrôle d’accès rigoureux pour prévenir les intrusions.

LockTransfer : chiffrer les échanges de fichiers pour se conformer à NIS2

Il est très important de chiffrer les fichiers transférés en interne et en externe, dans le but de limiter le risque d’attaques de type man-in-the-middle et d’assurer la confidentialité et l’intégrité des données échangées. 

LockTransfer, le module de LockSelf dédié aux transferts sécurisés se concentre sur le chiffrement des échanges de fichiers, qui est un point souvent critique dans la gestion des cyberrisques. 

Cette solution assure un chiffrement de bout en bout pour protéger les données pendant leur transfert, tout en offrant une gestion fine des droits d’accès. 

Il est notamment possible de définir une date d’expiration pour les fichiers, ou de limiter leur nombre de téléchargements. Une protection des fichiers par mots de passe est également proposée. 

Le destinataire quant à lui n’a pas besoin d’avoir de compte LockTransfer pour réceptionner un fichier, et peut aussi en déposer un dans une boîte de dépôt cloisonnée prévue à cet effet. 

Par ailleurs, l’ensemble des actions effectuées sur les fichiers sont conservées. Ceci se révèle idéal en cas d’audit. 

Grâce à son intégration avec les outils quotidiens tels qu’Outlook ou O365, LockTransfer permet aussi le chiffrement des pièces jointes directement depuis la boîte mail des collaborateurs. 

Toutes ces fonctionnalités assurent une prise en main plus simple et plus rapide. Au-delà d’une conformité théorique à NIS2, cet outil permet donc une conformité réelle et intégrée dans les usages de vos collaborateurs.

LockFiles : le coffre-fort chiffré pour le stockage des fichiers hautement sensibles

Afin d’assurer un PRA et un PCA robustes, vos documents essentiels à la reprise doivent être hébergés de façon chiffrée. Et ce, de préférence, dans une instance hermétique à votre SI. 

C’est précisément ce que propose LockFiles, qui constitue un coffre-fort numérique hautement sécurisé et idéal pour vos besoins de stockage d’informations critiques. 

Hébergé dans un environnement séparé du système principal, en cloud privé ou en infrastructure on-premises, il garantit une isolation et une protection maximales. 

Grâce à un chiffrement en AES256 CBC, associé à une authentification multi-facteurs et à une traçabilité complète des actions sur les fichiers, cette solution de stockage et d’archivage 100% française répond parfaitement aux attentes de sécurité des organisations les plus exigeantes !

Conclusion

Au-delà de son caractère obligatoire pour la conformité à NIS2, la mise en œuvre du chiffrement représente une étape clé pour renforcer la sécurité des données et la résilience des entreprises face aux cybermenaces. 

En adoptant une stratégie rigoureuse et en s’appuyant sur des outils comme LockSelf, les organisations peuvent non seulement répondre aux exigences légales, mais aussi construire un socle solide pour leur protection à long terme. 

Pour les entreprises concernées par NIS2, il est donc urgent de prendre les devants, d’évaluer vos besoins et de mettre en place des solutions adaptées pour assurer une sécurité optimale et une conformité durable !

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