L’année 2023-2024 marque une période faste pour les événements sportifs en France, avec des répercussions massives sur la cybersécurité. Face à la menace croissante de cyberattaques, l’ANSSI émet des recommandations pour protéger ces grands rassemblements. Voici ce qu’il faut savoir.
L’ombre des cyberattaques sur le sport français
Le 8 septembre, tous les yeux seront rivés sur le Stade de France pour la Coupe du monde de rugby 2023. Cependant, derrière cet enthousiasme, se cache une menace latente : les cyberattaques. Ces dernières, séduites par la portée globale de tels événements, pourraient saper leur bon déroulement. Dans cette optique, l’ANSSI a révélé, fin août, ses directives pour consolider la cybersécurité pendant les compétitions majeures, notamment les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.
La France, en tant que pays hôte, connaîtra une intense activité sportive à la fin de 2023 et pendant l’été 2024. Avec des millions de fans et des milliers d’athlètes présents, la pression sur les infrastructures informatiques sera énorme. L’ANSSI met en avant que la diversité des systèmes pouvant être ciblés rend la tâche de sécurisation ardue. Elle rappelle que les dispositifs de gestion traditionnels ont été remplacés par des systèmes numériques, augmentant ainsi les points de vulnérabilité. De plus, des tensions géopolitiques, comme le conflit entre la Russie et l’Ukraine en 2022, peuvent accentuer les risques.
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Typologies et recommandations face aux menaces
Selon l’ANSSI, durant ces grands événements, trois types de cyberattaques peuvent survenir. En tout premier lieu, les cybercriminels se livrent à des fraudes pour subtiliser des informations sensibles. De plus, les attaques de déstabilisation qui ont pour objectif de ternir la réputation des organisateurs et, par extension, celle de la France. Enfin, les attaques d’espionnage, ciblant particulièrement les dirigeants et personnalités présents.
Face à ces risques, l’ANSSI formule plusieurs propositions préventives. Elle recommande une sensibilisation accrue, une surveillance renforcée des menaces, et l’amélioration de la sécurité des équipements. L’agence insiste sur la protection des systèmes, la limitation des accès, et la mise en place de détection précoce.
Même si l’ANSSI ne dispose pas d’informations sur des menaces concrètes, elle maintient une position proactive, soulignant le besoin d’une vigilance constante lors de ces événements d’envergure.