Une récente enquête menée par Semperis dévoile que 78 % des entreprises françaises victimes de rançongiciels ont payé une rançon. 74 % ont subi des attaques à répétition. Les résultats soulignent la nécessité de renforcer les stratégies de cyber-résilience pour faire face à ces menaces croissantes.
Une menace persistante pour les entreprises françaises
Les résultats de l’enquête menée par Semperis révèlent une situation alarmante pour les entreprises françaises. Selon l’étude, 77 % des organisations en France ont été ciblées par des attaques au rançongiciel. Cela s’est fait au cours de l’année écoulée. Parmi elles, 74 % ont été attaquées plusieurs fois, souvent dans un laps de temps très court. Ces chiffres montrent à quel point la menace des rançongiciels est loin d’être isolée et persiste dans l’environnement numérique français.
Chris Inglis est le conseiller stratégique de Semperis et ancien directeur national de la cybersécurité aux États-Unis. Il a souligné la gravité de la situation : « Compte tenu de la menace permanente qui pèse sur les entreprises et les organisations de nos jours, vous ne pouvez jamais dire « Je suis en sécurité » ou prendre un moment de répit. Le mieux que vous puissiez faire est de rendre votre environnement défendable et de le défendre par la suite. » Cette déclaration met en évidence l’importance cruciale de la cyber-résilience dans un contexte où les criminels cherchent à exploiter toutes les faiblesses des systèmes informatiques.
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Les coûts de la rançon ne garantissent pas la sécurité
L’enquête montre également que 78 % des entreprises françaises ciblées par des rançongiciels ont payé la rançon exigée. Cependant, le paiement ne garantit pas un retour à la normale. 35 % des victimes n’ont pas reçu de clés de déchiffrement ou ont reçu des clés corrompues. Pour les entreprises françaises, ce pourcentage s’élève à 28 %. Cela qui souligne la précarité des solutions une fois que les criminels ont pris le contrôle.
Mickey Bresman, PDG de Semperis, a insisté sur l’importance d’une préparation rigoureuse : « Pour que la direction et le conseil d’administration d’une entreprise puissent prendre une décision éclairée et qu’ils ne payent pas une rançon, ils doivent savoir combien de temps prendra la récupération et avoir confiance dans le processus ». Cette préparation nécessite non seulement des plans de récupération bien établis, mais aussi une confiance en la capacité des équipes à gérer une crise de manière efficace.
L’étude de Semperis met en lumière les défis auxquels les entreprises sont confrontées face aux rançongiciels. Elle appelle à une réévaluation des stratégies de cybersécurité pour réduire les risques et protéger les actifs numériques critiques. Les résultats complets de cette enquête sont disponibles dans le rapport publié par Semperis, qui continue de soutenir les entreprises à travers le monde dans leur lutte contre les cyberattaques.
Article basé sur un communiqué de presse reçu par la rédaction.