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Les élections législatives françaises de 2024 sous le feu des cyberattaques

Les récentes élections législatives françaises ont été marquées par une série d’attaques informatiques ciblées contre trois partis politiques, selon les informations récemment rapportées par les experts de Cloudlare.

Des cyberattaques ciblées et stratégiques

D’après les données de l’entreprise de cybersécurité Cloudflare, ces attaques par déni de service distribué (DDoS) ont été soigneusement coordonnées pour frapper lors de moments-clés du calendrier électoral.

Le premier parti politique a subi deux assauts, l’un le 23 juin et l’autre le 29 juin. Avec des pics de requêtes DDoS allant jusqu’à 68 000 par seconde.

Le deuxième parti a été la cible d’attaques répétées les 24, 27 et 29 juin. Le pic le plus élevé a été enregistré à 118 000 requêtes par seconde le 27 juin. Ce qui représente un total de 610 millions de requêtes sur la journée.

Enfin, le troisième parti a été visé les 29 et 30 juin. Avec un pic de 40 000 requêtes par seconde et un total impressionnant de 620 millions de requêtes DDoS le jour du scrutin.

Bien que parfaitement gérables à l’échelle d’une entreprise comme Cloudflare, ces volumes constituent cependant une menace sérieuse pour les infrastructures mal protégées.

Une DDoS est une forme de cyberattaque qui vise à rendre indisponible un service, un serveur ou une infrastructure réseau. L’objectif est d’empêcher les utilisateurs légitimes d’accéder aux ressources en ligne ciblées.

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L’année des élections 2024 : un défi mondial pour la cybersécurité

Au-delà du cas français, 2024 représente un défi mondial en matière de cybersécurité électorale. Plus de 60 pays organisent en effet des scrutins cette année. On peut citer en exemple l’Afrique du Sud, l’Inde, l’Islande, le Mexique et les États-Unis.

Pour assurer un suivi rigoureux de ces développements, Cloudflare a mis en place un rapport dédié, « Elections Insights 2024« . Disponible sur sa plateforme Radar, ce rapport est régulièrement mis à jour. Des informations sur les événements les plus récents, notamment, y sont inclus. A titre d’exemple, le vote de dernière minute en Iran le 28 juin. Ou encore, la suspension de l’Internet mobile en Mauritanie suite aux manifestations post-électorales du 29 juin.

Les attaques DDoS observées lors des élections législatives françaises mettent en exergue l’importance de la cybersécurité dans la protection des processus démocratiques. Dans un monde de plus en plus interconnecté et dépendant du numérique, garantir l’intégrité des élections est devenu un enjeu majeur pour l’Occident.

Article basé sur un communiqué de presse reçu par la Rédaction.

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