La directive NIS2 impose des exigences strictes en matière de cybersécurité à travers l’Europe. Pour s’y conformer, les entreprises doivent adopter des stratégies d’automatisation et d’observabilité pour gérer les risques et assurer la sécurité de leurs systèmes.
Un cadre rigoureux pour une cybersécurité renforcée
L’Union européenne continue d’intensifier ses efforts pour renforcer la cybersécurité à travers le continent. Après le RGPD, la directive NIS2 s’impose comme la norme la plus stricte en matière de cybersécurité. Cette réglementation vise à imposer des exigences élevées en matière de gestion des risques et de déclaration d’incidents. Cela touche un nombre croissant de secteurs. Les entreprises ont jusqu’au 17 octobre 2024 pour intégrer ces règles dans leurs opérations, une échéance qui semble déjà très proche.
La directive NIS2 se distingue par son cadre particulièrement exigeant. Elle impose des délais très courts pour la notification d’incidents de cybersécurité : les entreprises doivent émettre une alerte en 24 heures et fournir un rapport détaillé dans les 72 heures suivant l’incident. Ce rapport doit inclure une évaluation initiale de l’incident qui précise sa gravité et les indicateurs de compromission. Un rapport final, destiné à évaluer les leçons apprises, doit être fourni dans le mois qui suit l’incident. Ces obligations poussent les organisations à aller au-delà des simples audits et à adopter une approche proactive pour gérer et résoudre les incidents rapidement.
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Un défi amplifié par la pénurie de compétences
Les cyberattaques se multiplient et deviennent de plus en plus sophistiquées, ce qui complique davantage la tâche des entreprises pour rester conformes à NIS2. Face à des exigences aussi strictes, beaucoup se tournent d’abord vers l’augmentation des ressources humaines. Cependant, cette solution n’est pas durable, car il manque cruellement de spécialistes en cybersécurité. La directive NIS2 risque d’accentuer cette pénurie puisqu’elle étend ses exigences à un nombre croissant d’organisations.
La complexité croissante des environnements multicloud et les nouvelles pratiques de livraison dans le cloud représentent un autre défi de taille. Les cycles de développement logiciel se raccourcissent, et les équipes de sécurité doivent suivre le rythme et s’assurer de la robustesse des logiciels contre les vulnérabilités. Pourtant, une étude révèle que seulement 50 % des responsables de la sécurité des systèmes d’information (RSSI) sont convaincus que leurs logiciels sont totalement sécurisés avant leur mise en production.
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L’automatisation : une solution nécessaire
Pour répondre aux exigences de NIS2, l’automatisation pilotée par l’observabilité s’avère essentielle. Elle permet de gérer les vulnérabilités et les incidents en temps réel. Elle offre ainsi une visibilité complète sur l’environnement multicloud hybride des organisations. Avec les données d’observabilité intégrées aux processus de sécurité, les équipes peuvent automatiser l’analyse des vulnérabilités et évaluer rapidement la gravité et l’impact des incidents. Cette approche permet non seulement de respecter les délais serrés imposés par la directive, mais aussi de produire des rapports détaillés et fiables, indispensables pour une conformité optimale.
Il ne suffit pas de détecter et de signaler les incidents. Les entreprises doivent également adopter une stratégie de sécurité par défaut. Les contrôles automatisés de qualité et de sécurité peuvent jouer un rôle clé. Il faut alors supprimer les tâches manuelles et garantir que seuls les logiciels sécurisés passent à l’étape suivante de livraison.
Alors que la date butoir pour se conformer à NIS2 approche rapidement, les entreprises doivent prendre des mesures immédiates pour ne pas être dépassées. Les régulateurs européens continueront à renforcer les normes de cybersécurité. Cela rend la non-conformité de plus en plus coûteuse et risquée. Avec des stratégies d’automatisation et en tirant parti de l’observabilité, les organisations peuvent non seulement se conformer à NIS2, elles peuvent se préparer pour les défis futurs en matière de cybersécurité.
Article basé sur un communiqué de presse reçu par la rédaction.