Juste pour vous signaler la diffusion hier soir sur France 2 d’un reportage sur les chiffres de la délinquance. L’émission Envoyé Spécial s’est penchée sur les chiffres de la délinquance et en particulier sur ceux des fraudes bancaires en ligne (première partie du reportage).
On comprend rapidement pourquoi certains chiffres baissent. Quand on ne prend plus les plaintes, mais seulement des mains courantes, les statistiques ont évidemment tendance à être plus intéressantes…
Quelques extraits croustillants (ce n’est pas une transcription très fidèle mais le sens général y est…) :
« C’est pas votre argent, c’est l’argent de la banque […] C’est à la banque de porter plainte » « On ne prend plus les plaintes car on en a trop de ce type. En plus, on peut rien faire pour les arrêter car ils sont à l’étranger »
Dixit la police nationale ou la gendarmerie… (notons que certains fonctionnaires de police / gendarmerie semblent ne pas suivre les directives de tout en haut et bien prendre les plaintes).
J’en ai moi-même fait l’amère expérience récemment et je confirme ce que montre ce reportage.
Le lien vers le reportage : http://envoye-special.france2.fr/les-reportages-en-video/delinquance-des-chiffres-sur-mesure-01-mars-2012-4247.html
Tout ça pour montrer que la politique du chiffre, encouragée par les différents gouvernements qui se sont succédés depuis des dizaines d’années, est avant tout un aveu d’impuissance face au phénomène de la cybercriminalité (ou de la cyberdélinquance).
Oui, mais tu sais bien que :
HADOPI+ARJEL+ANSSI va tout régler !
« C’est pas votre argent, c’est l’argent de la banque […] C’est à la banque de porter plainte »
sauf que les banques ne portent jamais plainte, car elles ne sont jamais victimes. En effet, lorsque la victime conteste le paiement auprès de sa banque ; cette dernière prélèvera le montant au commerçant QUI LUI EST LA VRAIE VICTIME de ce cycle et type d’escroquerie. Bien des progrès devraient être réalisés sur les sites de vente sur le WEB avec une quasi acceptation d’un code de sécurité pour l’achat comme par exemple CERTICODE.
Bien à vous.